lundi 22 novembre 2010

Processus électoral - Libertés individuelles !




La liberté tient une place de choix dans la Déclaration Universelle des Droits de l'homme. Et je veux pour preuve l'article premier de ce document qui stipule "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité". Aussi en toute chose est-il important de préserver la liberté de CHAQUE INDIVIDU que comporte l'article "TOUS"

Relativement à la Côte d'Ivoire, depuis la mort du Président Felix Houphouët Boigny, la lutte pour le pouvoir qui s'est engagée entre ses héritiers a plongé le pays dans un sillage de violation de cette liberté qu'affectionnait les ivoirien avec le climat de paix, chose que prônait avec ardeur le Président défunt. Toutes choses qui ont abouti à un coup d'Etat en 1999 et l'enlisement du pays dans une série de tentatives qui ont conduit à l'éclatement de la guerre dans la nuit du 18 au 19 décembre 2002.

Après 8 ans de vie dans cette situation de ni-pais ni guerre, nous voilà aux élections. Et revoilà les démons de la lutte pour le pouvoir, mais cette fois ci, la bataille est plus verbale que physique. Et cela affecte sérieusement la cohésion entre les population qui désormais se méfie d'elle même. Ethnocentrisme, tribalisme, régionalisme du débat politique; voilà là ou nous en somme aujourd'hui à quelques jours de la présidentielle du second tour.

De toutes les façons personne n'a intérêt à ce qu'il y ait des problèmes en Côte d'Ivoire. Il n'en demeure pas moins qu'au nom de la recherche de la paix qu'on marche sur des libertés individuelles (libertés de religion, libertés d'opinion...) car à ce prix, la paix ne sera que de façade et donc précaire.

Le malheureux constat que j'ai fait hier comme beaucoup d'ivoirien c'est qu'avec le LMP, on assiste à une résurrection de la haine à travers la diffusion de films relatifs aux horreurs vécus pendant les début de la guerre. Dites moi qui a envie de se rappeler de la mort dans les conditions atroces d'un de ses proches, pour qu'un politicien se serve de la mémoire de nos disparus pour vendre ses qualités de résistant.
Notre souci à tous devrait être d'apprécier l'avenir par le rétablissement de la justice à travers la vérité et ensuite le pardon.

"On ne peut pas marcher sur le pied de quelqu'un et lui demander de ne pas crier ou se plaindre de sa douleur. On peut cependant l'aider à dépasser sa douleur en lui présentant des excuses et lui demandant pardon !

"LA COTE D'IVOIRE NE SERA EN PAIX QUE LORSQUE CHAQUE IVOIRIEN SERA EN PAIX" comme pour paraphraser Kennedy