"Comment accoucher cette
idée qui trottait dans ma tête depuis la normalisation des choses en Côte
d'Ivoire ?
Tout à l'heure après la
lecture du Post sur son mur Facebook de mon Ami et Aîné Emmanuel Yao Ngoran et je cite :
" Facebook,
c’est comme un marché, on y trouve un peu de tout! Il y a des gens cool, avec
qui ont discuté dans le respect des divergences. Il y a également des individus
peu polis, qui ressemblent plutôt à des pierres brutes. Mais on fait avec tout
le monde, dans la quête de la liberté d’expression, à défaut de convergence en
vue de la création d’harmonie. De nos différences naît la richesse, lorsque la
tolérance prime sur l’agressivité. En toute chose, il faut de la mesure.",
Il m'est venu à l'esprit l'histoire suivante pour ce qui concerne le cas de la Côte d'Ivoire.
Il s'agit de la fable
intitulée « les porcs épics » racontée par le philosophe allemand
SCHOPENHAUER(1788-1860).
Chers
Ivoiriennes & Ivoiriens…,
En effet, à travers cette histoire l'auteur nous exhorte à
la TOLÉRANCE suffisante qui procurerait le CONFORT nécessaire à l’épanouissement ou
le bien-être de tout le monde.
Aussi,
chaque ivoirien se trouve-t-il devant sa responsabilité de garantir la
sécurité, la liberté... de tous pour que la sienne soit préservée, car figurez-vous "personne ne
sera véritablement libre tant que tous les ivoiriens ne seront pas libres"
Tous
ensembles…,
Lisez la
fable et j'attends vos contributions !
"Les hérissons de Schopenhauer"
Un été, une famille de
hérissons, vint s’installer dans la forêt, il faisait beau, chaud, et toute la
journée les hérissons s’amusaient sous les arbres. Ils batifolaient dans les
champs, aux abords de la forêt, jouaient à cache-cache entre les fleurs,
attrapaient des mouches pour se nourrir, et la nuit, ils s’endormaient sur la mousse,
tout près des terriers.
Un jour, ils virent tomber
une feuille d’un arbre : c’était l’automne. Ils jouèrent à courir derrière les
feuilles, qui tombaient de plus en plus nombreuses et comme les nuits étaient
un peu fraîches, ils dormaient sous les feuilles mortes.
Or il se mit à faire de
plus en plus froid, dans la rivière, parfois, on trouvait des glaçons.
La neige avait recouvert les
feuilles, les hérissons grelottaient toute la journée et la nuit, tant ils
avaient froid, ils ne pouvaient fermer l’œil.
Aussi, un soir, ils
décidèrent de se serrer les uns contre les autres pour se réchauffer, mais
s’enfuirent aussitôt aux quatre coins de la forêt, avec leurs piquants, ils
s’étaient blessé le nez et les pattes.
Timidement, ils se
rapprochèrent, mais encore une fois, ils se piquèrent le museau, et chaque fois
qu’ils couraient les uns vers les autres, c’était la même chose.
Pourtant, il fallait
trouver absolument comment se rapprocher : les oiseaux les uns contre les
autres se tenaient chaud, les lapins, les taupes, tous les animaux aussi.
Alors, tout doucement,
petit à petit, soir après soir, pour avoir chaud, mais pour ne pas se blesser,
ils s’approchèrent les uns des autres, ils abaissèrent leurs piquants, et avec
mille précautions, ils trouvèrent enfin la bonne distance.
Et le vent qui soufflait,
ne leur faisait plus mal, ils pouvaient dormir, bien au chaud, tous ensemble…..
…Pour la
Côte d’Ivoire Nouvelle !
Par
- Etoile de la Paix de l'ONUCI, 2007
- Senghorien, 2008
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